Des steppes radioactives du Kaskhstan aux jeux de miroir anthropomorphes de Tim Flach, le festival explore encore cette année beaucoup d’aspects du rapport Homme – nature.
L’une des thématiques principales de 2017 est la relation entre l’homme et l’animal, au travers de la vision de 12 photographes. Le visiteur est ainsi confronté aux conséquences* des activités humaines sur les animaux mais est aussi, moins classiquement, accompagné vers des rencontres plus personnelles, de sensibilité à sensibilité, d’esprit à esprit.
Ces expositions m’ont donné l’occasion de jouer à mettre des visiteurs en abîme … Les photographes qui m’ont le plus marquée sont :
– Michel Vanden Eeckhoudt, « Zoologies », pour sa vision sans concessions de l’univers carcéral des zoos et les expressions des animaux emprisonnés,
– Tim Flach, « Plus qu’humains » , pour ses jeux de portraits animaliers aux postures qui nous renvoient bien souvent à nous-mêmes
– David Chancellor, « Chasseurs blancs, cœur noir », pour ces portraits absurdes et macabres de chasseurs posant au milieux de leurs trophées,
Plus d’infos sur :Michel Vanden Eeckhoudt – Tim Flach – David Chancellor
L’exposition se termine le 30 septembre alors il est encore temps d’y faire un tour : http://www.festivalphoto-lagacilly.com/
*pollution, perte de leurs habitats naturels au profit de l’agriculture intensive et de l’urbanisation, surexploitation des espèces
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