La construction humaine d’un réservoir de biodiversité
Les marais salés endigués de Guérande et de l’Ile de Ré font partie d’un ensemble qui s’étend sur 27 000 ha de la façade atlantique française, des marais de Mesquer au bassin d’Arcachon. Ils ont été conquis sur l’océan et façonnés par la main de l’homme depuis parfois plusieurs millénaires pour la production de sel la pisciculture ou l’élevage..
Les marais de Guérande et de l’île de Ré ont connu des destins parallèles. Progressivement abandonnés au tournant du XXème siècle, leur intérêt patrimonial a été reconnu dans les années 1990, par leur inscription sur la liste des zones humides d’importance internationale (RAMSAR). Il suffit de chercher « marais salants » sur le net pour se rendre compte que le tourisme a une part notable dans cette évolution. La population locale s’est également mobilisée dans les années 1970 contre un projet d’aménagement balnéaire, qui prévoyait entre autre le passage de la rocade de la Baule au travers du marais.
Ces marais sont des hauts-lieux de biodiversité, qui exercent beaucoup de fonctions écologiques. L’une des plus visibles est de constituer un lieu d’accueil pour la reproduction ou la migration des oiseaux. Ces zones humides sont un lieu privilégié pour l’observation de certaines espèces comme l’Échasse blanche, l’Avocette élégante ou la Gorge-bleue à miroir.
En hiver comme en été, les oiseaux font partie intégrante du paysage. Les lignes et les reflets sont un régal pour le photographe.
Cliquez sur sur la saline pour une sélection d’images des oiseaux et de paysages des marais de Guérande !
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